Virginie Floquet, catalyseuse d’innovation chez Clubster NSL

Publié le 11 juin 2025
Temps de lecture estimé : 4 min

Dans les Hauts-de-France, le pôle de compétitivité Clubster NSL fédère plus de 350 adhérents de l’agroalimentaire, de la santé et de la silver économie autour d’une ambition forte : innover ensemble pour répondre aux grands enjeux de demain. Virginie Floquet, responsable agroalimentaire/nutrition du pôle, incarne cette dynamique. Portrait d’une ingénieure engagée au cœur de l’innovation collective.

Basé dans les Hauts-de-France, Clubster NSL (Nutrition, Santé, Longévité) est le seul pôle de compétitivité d’excellence en France à jouer pleinement le rôle d’interface entre trois secteurs stratégiques : l’agroalimentaire, la santé et la silver économie. Startups, grands groupes, laboratoires de recherche, écoles d’ingénieurs… 350 adhérents y coopèrent et inventent ensemble les solutions de demain, sous l’impulsion de l’équipe du pôle.

« Activateur d’innovation collective : voilà comment résumer notre mission, explique Virginie Floquet, responsable Agroalimentaire/Nutrition au sein du pôle. Nous connectons les bons acteurs autour de projets à fort impact, qu’il s’agisse, par exemple, de relocalisation de filières comme les légumineuses, d’alimentation-santé ou de transition agroécologique. »

Un parcours riche au service de l’innovation

Ingénieure agroalimentaire de formation, Virginie Floquet s’est rapidement spécialisée en nutrition, complétée par une corde en marketing. Forte d’une expérience de près de 15 ans dans de grands groupes privés comme Danone ou Soufflet, InVivo ou mais aussi dans le secteur public, elle rejoint le pôle en janvier 20224. Elle y piloté l’émergence, l’animation et l’accompagnement de projets innovants.

« Mon poste chez Clubster NSL est une forme de synthèse de tout mon parcours, confie-t-elle. Je peux aujourd’hui mobiliser toutes mes compétences tout en étant au plus près des enjeux stratégiques de l’alimentation de demain. »

À la question d’une journée type, Virginie Floquet sourit : « Il n’y en a pas ! Et c’est justement ce qui rend le métier si stimulant. » Entre animation de groupes de travail, détection d’opportunités d’innovation, veille sectorielle, appui au montage de projets collaboratifs ou encore organisation d’événements, la variété est la norme. Elle se déplace aussi régulièrement sur le terrain, auprès des adhérents, pour capter leurs besoins, créer du lien, initier des synergies…

« Mon moteur, c’est de contribuer à une alimentation plus saine, plus durable, plus innovante. Ici, je peux vraiment faire le lien entre la science, les besoins industriels et les attentes sociétales. C’est exigeant, mais profondément stimulant. »

Écoute, curiosité et conviction : les clés pour réussir dans un pôle

Selon Virginie Floquet, travailler dans un pôle de compétitivité, ce n’est pas exercer un métier comme un autre. C’est évoluer dans un environnement hybride, entre monde académique, entrepreneurial et institutionnel.

« Il faut être capable d’écouter les besoins exprimés — mais surtout ceux qui ne le sont pas encore ! » souligne-t-elle. Curiosité, agilité stratégique, capacité à fédérer, à convaincre, à adapter son discours à des interlocuteurs très variés : telles sont les qualités essentielles qu’elles citent.

Et pour les jeunes tentés par cette voie ? « Je ne le recommanderais pas à quelqu’un qui sort d’école sans expérience terrain, car cela demande une bonne maturité et une vision transversale des enjeux. Mais pour un jeune ingénieur passionné par l’innovation, qui aime faire travailler les autres ensemble, c’est une aventure extrêmement riche ! »

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