Clémence Bouvart : une nouvelle aventure professionnelle grâce au soutien de l’Apecita

Après plusieurs années d’expérience, Clémence Bouvart se sent moins bien dans son poste, cela nécessitant pour elle de tourner une page professionnelle. Une transition délicate, au cours de laquelle l’Apecita a joué un rôle clé en l’aidant à retrouver confiance en elle et à poser les bases d’un nouveau départ épanouissant. Son témoignage illustre l’importance d’être bien accompagné… pour mieux se retrouver.

Clémence Bouvart n’est pas issue du milieu agricole, mais son master en génétique, écophysiologie et productions végétales à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, l’a naturellement conduite à s’y ancrer. Après un stage de fin d’études chez Limagrain, elle y est embauchée en CDD en expérimentation sur le blé : une première expérience riche mais encore éloignée du terrain agricole. « Il me manquait cependant ce lien avec la réalité des agriculteurs. Je ne me sentais pas forcément légitime » confie-t-elle.

Ce lien, elle le trouvera dans son premier CDI à la chambre d’agriculture de la Haute-Vienne, en tant que conseillère en productions végétales. « En accompagnant les agriculteurs sur le terrain, j’ai commencé à me sentir vraiment à ma place. » Après deux ans et demi, Clémence suit son mari à Lille et rejoint la Chambre d’Agriculture Nord Pas de Calais en tant qu’animatrice Ecophyto.

Puis un tournant s’amorce quand elle accepte un poste de responsable d’équipe, dans la continuité de son parcours. Pourtant, cette prise de responsabilités n’est pas suffisamment synonyme d’épanouissement pour elle.

L’Apecita, un point d’ancrage

Clémence entame alors une réflexion sur sa carrière. Elle consulte régulièrement les offres publiées par l’Apecita, tout en s’interrogeant : quitter un CDI quand on a une famille à charge, n’est pas une décision anodine. Mais en juin 2024, elle se lance dans une recherche d’emploi active. « J’avais vraiment l’envie et le besoin de changer, c’était devenu mon objectif, mais pas pour le premier job venu » avoue-t-elle.

C’est à ce moment-là qu’elle se tourne vers Bertrand Delesalle, délégué régional de l’Apecita.

« Nous avions déjà échangé par le passé pour préparer des entretiens. Il a toujours été très bienveillant, humain. »

Ensemble, ils reprennent son CV, discutent des opportunités et envisagent les suites. Clémence pense d’abord à faire un bilan de compétences. Bertrand Delesalle l’invite à y réfléchir. « Il m’a dit qu’un bilan de compétences nécessite de la disponibilité mentale et une certaine clarté d’esprit. Il avait raison. Je n’étais pas prête pour cela. »

Plus que des conseils, le délégué régional de l’Apecita lui apporte un soutien constant. « J’avais un peu perdu confiance en moi. Il a su me rassurer, m’encourager, sans jamais me mettre la pression. Il me transmettait des offres en me laissant libre sans jamais me dicter quoi faire. Il m’a aidée à m’écouter, à croire davantage en moi. ».

Même lorsqu’elle essuie des refus – souvent en deuxième position à l’issue des ultimes entretiens de recrutement – il trouve les mots pour lui faire voir le positif. « Il me disait que c’était déjà une belle reconnaissance. Cet accompagnement humain m’a beaucoup aidée. »

Une nouvelle aventure, en accord avec ses valeurs

Puis vient l’opportunité tant attendue : un poste à Agro-Transfert, une structure qu’elle connaît et apprécie depuis longtemps pour son positionnement entre agriculture et recherche. Une amie l’encourage à postuler. Bertrand Delesalle aussi. « Grâce à eux, j’ai franchi le pas. »

C’est ainsi qu’en mars 2025, Clémence prend ses fonctions comme cheffe de projet en adaptation au changement climatique.

Aujourd’hui, elle coordonne le projet Res’Eau, consacré à la résilience des systèmes de production agricole face aux impacts du changement climatique sur l’eau. Elle met en lien les partenaires – chambres d’agriculture, instituts techniques, agences de l’eau, établissements de recherche – et anime des ateliers de co-conception pour imaginer des systèmes agricoles durables et adaptés à l’aléa sécheresse. « Je me sens à ma place et je reprends davantage confiance en moi ».  Une nouvelle carrière s’ouvre désormais pour Clémence.