Jeunes diplômés : quel manager pour favoriser leur épanouissement au travail ? 

Publié le 17 septembre 2025
Temps de lecture estimé : 3 min

Pourquoi certains jeunes diplômés trouvent immédiatement leur place en entreprise, quand d’autres peinent à s’intégrer ? La réponse tient souvent à une figure centrale : le manager. Une enquête menée auprès de près de 2 000 jeunes diplômés d’écoles de management et d’ingénieurs (moins de six ans d’expérience) dessine un portrait-robot du manager idéal selon cette génération. Manuelle Malot et Geneviève Houriet Segard, de l’EDHEC Business School, en détaille les principales conclusions dans un article paru dans The Conversation.

Les attentes sont claires : les jeunes actifs privilégient la transparence, la clarté des objectifs et la circulation fluide de l’information. Le manager doit être légitime par ses compétences techniques et humaines, et non seulement par son statut. Être inspirant est également jugé essentiel : 40 % des répondants placent cette qualité au premier plan, avec un écart marqué entre les diplômés d’écoles de management (50 %) et ceux d’écoles d’ingénieurs (34 %). 

Le rejet du micro-management est unanime. Les jeunes attendent un cadre clair, mais responsabilisant, où la confiance prime. Ils veulent évoluer dans un environnement bienveillant qui favorise l’autonomie. 

Reconnaissance et sens 

La reconnaissance des efforts et des performances est cruciale pour cette génération : plus d’un sur deux parmi les diplômés en management et près d’un sur deux chez les ingénieurs la jugent « très importante ». Les jeunes souhaitent que leur manager joue un rôle de boussole, donnant du sens au travail et valorisant aussi bien les réussites que les pistes d’amélioration. 

Quatre jeunes sur dix citent l’écoute comme la première qualité attendue. Le manager idéal sait protéger son équipe du stress et défendre ses intérêts face à des exigences jugées excessives. 

Les diplômés aspirent à un management mentor, attentif à leurs ambitions de carrière, à leur montée en compétences et à leur employabilité. Les feedbacks réguliers sont attendus par 86 % d’entre eux, mais seuls 57 % en reçoivent réellement. De même, près de la moitié déclarent ne pas bénéficier d’un accompagnement dans le développement de leur employabilité. 

Un manager-guide, mentor et protecteur 

En somme, les jeunes diplômés ne veulent plus d’un chef autoritaire et distant, mais d’un manager accessible, inspirant, protecteur et accompagnant, capable de conjuguer clarté, reconnaissance et bienveillance. S’ils sont nombreux à se dire satisfaits de leur encadrement actuel, des marges de progression existent, notamment en matière de feedback et de soutien à l’évolution professionnelle. 

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