Flexibilité et transparence dans les priorités des candidats en 2025
Selon la dernière enquête du cabinet Robert Half, les salariés attendent désormais des entreprises qu’elles garantissent plus de souplesse dans l’organisation du travail et plus de clarté sur les salaires et les conditions proposées. Des critères devenus essentiels pour attirer et fidéliser les talents.
Dans un marché de l’emploi toujours marqué par l’incertitude, les attentes des professionnels évoluent. La cinquième édition de l’enquête « Ce que veulent les candidats », menée par Robert Half en mars 2025 auprès de 1 000 salariés français, met en lumière deux priorités devenues incontournables : la flexibilité et la transparence.
Selon la cinquième édition de l’enquête « Ce que veulent les candidats » menée par le cabinet Robert Half, les professionnels adoptent une approche plus prudente face au marché de l’emploi. Seuls 10 % des sondés sont en recherche active d’emploi, tandis que 32 % se déclarent à l’écoute de nouvelles opportunités. La satisfaction au travail reste élevée, avec 69 % des répondants se disant satisfaits de leur emploi actuel.
La flexibilité, un critère non négociable
Le télétravail et l’adaptabilité des organisations restent au cœur des préoccupations. 24 % des salariés quitteraient leur entreprise si le télétravail venait à être supprimé, et 19 % s’en iraient si sa durée était réduite. En 2025, la flexibilité semble n’être plus seulement un avantage, mais une condition de base pour attirer et fidéliser les talents.
Transparence salariale : la directive européenne en toile de fond
La Directive européenne sur la transparence salariale, qui entrera en vigueur en France en 2026, commence déjà à produire ses effets. 49 % des salariés affirment discuter ouvertement de leur rémunération avec leurs collègues, une hausse de 2 points par rapport à 2024. Pour 36 % des sondés, la directive facilitera les négociations à l’embauche, et pour 34 %, elle améliorera les négociations internes.
La transparence salariale est aussi perçue comme un outil essentiel pour réduire les inégalités de rémunération entre femmes et hommes. Mais le sujet reste sensible : 59 % des femmes se disent mal à l’aise pour négocier leur salaire, contre 37 % des hommes.
Des offres d’emploi plus lisibles exigées
Cette exigence de transparence se traduit aussi dans le rapport aux offres d’emploi. 48 % des répondants refuseraient de postuler à une annonce sans indication du salaire, un chiffre en hausse de 7 points par rapport à l’année précédente. La même exigence s’applique à la flexibilité : près d’un candidat sur deux se dit dissuadé de répondre à une offre si les modalités de travail (présentiel, télétravail, horaires) ne sont pas clairement spécifiées.
En somme, pour attirer et fidéliser les talents en 2025, les entreprises devront miser sur la flexibilité et la transparence.
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