As de Trèfle Paysage : une croissance guidée par l’humain et tournée vers l’avenir
En un peu plus de vingt ans, As de Trèfle Paysage est passée d’une petite structure fondée par un jeune diplômé à une entreprise de 40 salariés. Portée par une culture d’entreprise centrée sur l’humain, une politique RH innovante et une vision claire des mutations du secteur, la société dirigée par Lionel Rabeyrin attire, fidélise et fait évoluer ses collaborateurs tout en anticipant les transformations liées à l’IA et à la transition écologique.
Créée en 2002 par Lionel Rabeyrin, fraîchement diplômé d’un BTS en apprentissage, As de Trèfle Paysage s’est imposée en un peu plus de vingt ans comme une entreprise référente du paysage en Haute-Loire. L’aventure commence de manière presque intuitive. Lionel Rabeyrin, issu d’une famille d’agriculteurs et passionné de terrain, s’associe d’abord avec un camarade d’école. Lorsque de dernier change de voie, il décide de poursuivre malgré ses doutes, accompagné de son apprenti de l’époque… qui fait toujours partie de l’entreprise 23 ans plus tard
Jardiniers paysagistes, paysagistes conseils, commerciaux, métiers support…As de Trèfle Paysage compte aujourd’hui une quarantaine de collaborateurs, un effectif atteint non pas par ambition de taille mais par choix humains. « Tous les développements se sont faits parce que des personnes voulaient évoluer » insiste Lionel Rabeyrin.
Une culture d’entreprise forte, moteur de recrutement
L’un des piliers d’As de Trèfle Paysage est sa culture d’entreprise, structurée autour d’une mission, d’une vision tournée vers l’avenir et de valeurs clairement définies. Tous les recrutements s’y réfèrent. Et cette culture s’exprime dans une devise devenue signature : « Des clients satisfaits par des salariés heureux ».
Lionel Rabeyrin en est convaincu : le bien-être des collaborateurs conditionne la satisfaction des clients. Une philosophie simple, mais exigeante, qui guide toutes les décisions internes. « L’humain passe d’abord : on peut toujours accompagner et développer les compétences techniques » rappelle-t-il.
Un positionnement qui paie : l’entreprise rencontre moins de difficultés de recrutement que beaucoup d’entreprises du secteur. L’explication, selon Lionel Rabeyrin : « Les jeunes recherchent désormais une cohérence, du sens, un environnement où ils peuvent évoluer. Et nous y répondons grâce à notre culture d’entreprise et aux parcours internes que nous avons développés. »
Accompagnement personnalisé, formations à la demande, possibilité de changer de voie en interne… Les parcours sont fluides. Un apprenti motivé peut, s’il en exprime l’envie, évoluer vers le commercial ou la gestion de clientèle, comme cela s’est produit récemment. Une politique qui fidélise : la plupart des apprentis restent dans l’entreprise à l’issue de leur formation.
Pour permettre à chacun de se projeter, As de Trèfle développe une grille transparente des compétences et des salaires, permettant à chaque collaborateur de s’auto-évaluer et d’identifier les étapes nécessaires pour évoluer. Une démarche très appréciée des jeunes générations.
Intelligence artificielle : menace ou chance pour les métiers du paysage ?
Membre de la commission Innovation au sein de l’Unep, Lionel Rabeyrin suit également de près l’évolution des technologies. Et son point de vue est clair : l’IA aura un impact majeur, d’abord sur les activités intellectuelles puis, à terme, aussi sur certaines tâches manuelles grâce à la robotique. Taille de haies, gestion administrative, conception assistée… de nombreux pans du métier pourraient être transformés.
Mais il ne s’agit pas pour autant d’une menace, à condition de savoir s’adapter. « L’IA va devenir un outil incontournable. Ceux qui l’adopteront trouveront de nouvelles façons de créer de la valeur. Mais elle doit être vue comme un outil pour supprimer ce qu’on n’aime pas faire et remettre du temps auprès du client. » Le commercial qui passe actuellement 60 % sur des tâches administratives pourrait grâce à l’IA augmenter son temps consacré à la relation client.
L’avenir appartient donc, selon lui, aux professionnels capables de prendre du recul, d’identifier ce dans quoi ils créent de la valeur, et d’utiliser l’IA pour amplifier leur impact. L’humain restera au cœur, mais dans un métier transformé.
Une vision du paysage tournée vers la transition écologique
Lionel Rabeyrin souligne enfin un point essentiel pour l’avenir de la filière : la place stratégique que reprend l’entretien dans le contexte de transition écologique. Longtemps perçu comme un volet moins valorisé du métier, l’entretien redevient pourtant central. Selon lui, les attentes en matière de végétal, de biodiversité et de gestion durable des espaces extérieurs évoluent rapidement. Les jardiniers et spécialistes de l’entretien seront, dans les années à venir, des acteurs clés capables de préserver, restaurer et dynamiser les écosystèmes. Pour les entreprises du paysage, ce changement de paradigme représente une opportunité majeure : celles qui sauront valoriser ces compétences et attirer des profils passionnés par le végétal disposeront d’un avantage décisif face aux enjeux écologiques qui s’intensifient.
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