Crodip et Apecita : une collaboration gagnante pour un recrutement sur mesure

Publié le 12 septembre 2025
Temps de lecture estimé : 7 min

Au croisement des enjeux agricoles, environnementaux et réglementaires, le Crodip, basé à Rennes, est une référence en bonnes pratiques phytosanitaires. Cette structure coordonne le réseau national, CRODIP Indigo, impliqué dans le contrôle des pulvérisateurs agricoles en France. Avec six salariés, elle allie expertise, formation et accompagnement. Son directeur, Richard Guillouët, présente ses missions, les profils recherchés et le recrutement stratégique de Malo Tézé, récemment embauché avec l’aide de l’Apecita.

Créé en 1998 à l’initiative d’acteurs agricoles bretons, le Crodip est une interprofession spécialisée dans le contrôle des pulvérisateurs, ces équipements essentiels à la protection des cultures. « On fonctionne un peu comme un contrôle technique pour les voitures, explique Richard Guillouët, directeur de la structure. Tous les trois ans, les pulvérisateurs doivent être vérifiés. Notre rôle, c’est de coordonner ce dispositif à l’échelle nationale. » Aujourd’hui, ce réseau représente 80 structures partenaires et plus de 115 inspecteurs actifs sur tout le territoire.

Mais les services du Crodip ne s’arrêtent pas là. À cette mission historique se sont ajoutées au fil des années des activités de formation et de conseil. L’équipe anime notamment des sessions sur les bonnes pratiques de pulvérisation, la prévention des pollutions ponctuelles par les produits phytosanitaires sur les exploitations, ou encore la formation des vendeurs en jardinerie et des conseillers agricoles à travers le certiphyto. L’enjeu : garantir un usage plus raisonné des produits phytosanitaires et accompagner l’évolution des pratiques, tant sur le plan technique qu’environnemental.

Un accompagnement décisif de l’Apecita

Une équipe réduite mais experte œuvre au quotidien pour faire vivre ces missions. « Nous sommes six, chacun avec des fonctions très spécialisées : qualité, technique, formation, direction, gestion administrative… », détaille Richard Guillouët. Alors quand un poste s’ouvre, il est stratégique. En 2024, le besoin se fait sentir de renforcer le pôle technique. L’objectif : recruter un conseiller capable d’appuyer le responsable technique, d’accompagner le réseau d’inspecteurs, de participer à la hotline, de suivre les données terrain, mais aussi de contribuer au développement des outils informatiques de diagnostic.

Le profil recherché est rare : un bon niveau technique en agroéquipement, des connaissances en production végétale, des appétences pour l’informatique, et l’envie de s’intégrer dans une petite équipe où la polyvalence est la règle. « Au départ, on a tenté un recrutement en contrat de qualification, puis en CDD, mais les candidatures ne correspondaient pas », reconnaît Richard Guillouët. Les premiers mois sont un échec. Les relais dans les écoles, les annonces diffusées localement et même les premières campagnes avec l’Apecita ne suffisent pas. « On avait des réponses, mais soit les profils ne collaient pas, soit on n’allait pas assez vite. J’ai raté le coche plusieurs fois. »

C’est finalement grâce à un accompagnement renforcé, via le service de sourcing de l’Apecita piloté par Marie Boivin, que le recrutement prend une autre tournure. Après plusieurs échanges et une sélection rigoureuse, un profil émerge : Malo Tézé, jeune diplômé formé en bac pro, BTS agroéquipement et licence en production végétale. Breton d’origine, il cherchait à se rapprocher de sa région. Le contact passe rapidement, l’entretien est concluant et consolidé par la réalisation du Test Talents (lire l’encadré), et cette fois le poste est proposé directement en CDI. « C’est un changement de logique pour moi qui avait l’habitude de proposer toujours un CDD avant d’envisager de poursuivre par un CDI, admet Richard Guillouët. Mais l’Apecita m’a fait comprendre que je ne pouvais pas attirer un bon profil avec une proposition précaire. »

Malo Tézé, un profil trouvé sur mesure pour un poste exigeant

Depuis son arrivée en juin 2025, Malo Tézé a trouvé sa place au sein de l’équipe. Il accompagne le réseau d’inspecteurs, participe à l’analyse des rapports, à la hotline, et se forme progressivement aux autres dossiers portés par le Crodip. « Il a les qualités humaines et professionnelles qu’on recherchait : de l’écoute, du dynamisme, une vraie capacité d’analyse. Et surtout, il est motivé ! »

Cette réussite n’est pas seulement celle d’un recrutement bien mené. Elle illustre aussi le rôle clé que joue l’Apecita dans l’accompagnement des structures agricoles à taille humaine, souvent peu préparées à affronter seules les complexités du marché de l’emploi. « J’ai toujours connu l’Apecita. J’ai moi-même trouvé mes premiers postes grâce à eux. Mais cette fois, leur appui m’a vraiment soulagé. Quand on est une petite structure, le recrutement peut devenir un vrai poids. »

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