Courtier en matières premières agricoles F/H
On compte sur le Courtier pour…
- Suivre et analyser le marché
- Informer les acheteurs et vendeurs du marché et favoriser leur mise en relation
- Rédiger les contrats et particulièrement les clauses techniques
- Apporter des idées
- Négocier les contrats entre les deux parties
- Favoriser par sa diplomatie la bonne exécution des contrats
- Conseiller et fidéliser les clients (vendeurs, acheteurs)
- Prospecter et saisir de nouvelles opportunités commerciales
Son profil
- Connaissance des marchés de matières premières, physiques et à terme et du droit commercial
- Aisance relationnelle
- Aptitude à la négociation
- Bonne connaissance du milieu agricole
- Goût du challenge et de la compétition
- Energique et persévérant
- Réel goût de la satisafction client
Les formations possibles
- BTSA
- Licence pro, master dans le domaine de la finance
- Ingénieur agri/agro
- Formations supérieures en commerce
Où exercer ?
Dans un cabinet de courtage
Quelle rémunération ?
À partir de 25 K€ pour les débutants, la rémunération peut, grâce à la part variable, dépasser les 40 K€ pour les profils les plus expérimentés.
Les évolutions possibles
- Étendre de plus en plus son champ de spécialité et travailler sur des affaires de plus en plus importantes
- Évoluer vers un poste de directeur·rice d’un cabinet de courtage
A savoir :
Il ne faut pas confondre le courtier (« broker » en anglais) et le négociant (« trader » en anglais). Le courtier est un intermédiaire qui facilite les transactions mais ne prend jamais possession de la marchandise, alors que le négociant achète la marchandise pour son propre compte dans un point de production et la revend après l’avoir transporté vers un point de consommation
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Témoignages
Xavier Durand-Viel, dirigeant et courtier chez Plantureux & associés « Neutralités dans l’approche commerciale »
« La société de courtage Plantureux, créée en 1986, a été rachetée en 2009 par huit associés, dont je fais partie. Notre coeur de métier concerne le courtage des matières premières agricoles. Parmi les 15 salariés de la structure, quatre personnes exercent le métier de courtier sur les marchés à terme et six personnes en céréales et oléagineux, aussi appelées “auxiliaires de commerce”.
La principale caractéristique d’un courtier repose sur sa neutralité dans l’approche commerciale : c’est avant tout un informateur. Toute l’année, le courtier informe ses différents clients. Il fait l’intermédiaire entre les vendeurs de matières premières agricoles – coopératives agricoles et organismes stockeurs – et les acheteurs – des industriels tels que meunier, malteur, semoulier, exportateur, etc.
La mission du courtier est de rapprocher le meilleur acheteur et le meilleur vendeur du marché afin qu’ils concluent une affaire ! Le courtier est rémunéré par commission à l’issue du contrat. »
Edward-Hugues de Saint-Denis, courtier en céréales chez Plantureux & associés « Un métier qui s’apprend encore sur le tas »
« Le courtier est à la fois un spécialiste du droit, du commerce et du produit agricole. Ses connaissances sur ces thématiques sont primordiales, mais aucune formation ne prépare à ce métier. Ainsi, les profils de courtier en produit agricole proviennent soit d’école de commerce, soit d’école d’agronomie. Les jeunes recrues sont ensuite formées au sein des entreprises de courtage avec des courtiers expérimentés : il s’agit d’un des rares métiers qui s’apprend encore sur le tas et par l’expérience.
Le courtier fait le lien entre le vendeur et l’acheteur de matières premières agricoles (céréales et oléagineux). La principale mission du courtier au quotidien est d’informer ses clients des évolutions du marché. Pour ce faire, en plus d’avoir une culture générale très étoffée, le courtier doit constamment suivre la géopolitique et l’économie mondiale. En effet, une multitude de facteurs peuvent faire bouger les prix des produits agricoles : l’agronomie, la météo, les transports, le type de marché auquel le produit est destiné (agroalimentaire, agrocarburant…), les politiques agricoles, etc. Ensuite, il faut être capable de synthétiser toutes ces informations aux clients qui attendent des réponses très rapides. De fait, les conversations téléphoniques durent en moyenne deux minutes !
Le courtier a également un rôle de conseil et accompagne les clients dans leurs choix, par exemple pour acheter une matière première plutôt qu’une autre. Après avoir échangé avec les acheteurs et les vendeurs, le courtier rapproche les deux parties qui pourraient éventuellement contractualiser ensemble. Dans ce métier, la parole reste d’or, même si le courtier va coucher sur papier l’ensemble des termes sur lesquels les parties se sont mises d’accord : la quantité, la qualité, la période et le lieu d’exécution ainsi que le prix des matières premières engagées, l’ensemble adossé à un contrat-type.
Il s’agit avant tout d’un métier de service qui implique des compétences humaines. En effet, nous établissons avec nos clients des relations de confiance sur du long terme, parfois sur plus de vingt ans ! Le courtier doit avant tout être honnête pour établir cette confiance, d’autant plus qu’il s’agit d’un petit milieu où tout le monde se connaît. Ensuite, un courtier se doit d’être rigoureux, curieux, endurant et bon négociateur. Il y a un certain talent humain à avoir pour exercer ce poste. Tout le monde n’est pas fait pour ce métier qui implique des journées très actives et une certaine gestion du stress.
Aujourd’hui, il reste assez difficile de recruter des courtiers, car le marché de l’emploi est tendu : les courtiers expérimentés sont tous en poste. De plus, il faut compter au moins cinq ans afin de former un jeune courtier et de l’intégrer dans les différents cercles de confiance des clients. »
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