Aménagement du territoire

L’aménagement du territoire a connu un regain d’intérêt après la crise sanitaire, avec une volonté accrue de retour et d’interaction dans les régions rurales. Le plan France ruralités a dynamisé ces territoires, les rendant prêts à accueillir et à développer de nouveaux projets.

Les exploitants agricoles, qui diversifient leurs activités, sollicitent de plus en plus une main-d’œuvre salariée qualifiée. Ils recherchent des compétences variées, telles que la transformation et la vente de produits à la ferme, la gestion d’hébergements en gîtes ou chambres d’hôtes, et la restauration.

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Des métiers au service des territoires ruraux

L’emploi, dans l’aménagement du territoire offre de nombreux métiers de services qui s’ouvrent à ceux voulant s’investir dans les relations humaines et dynamiser les territoires – ruraux comme urbains.

Ces métiers visent notamment à rendre les zones rurales et urbaines plus attractives, à répondre aux attentes de la population et des acteurs du territoire tout en s’adaptant aux besoins de préservation de l’environnement. 

C’est ainsi que des programmes nationaux et européens encouragent les actions dans les territoires sur des thèmes variés :

  • Valorisation des productions locales.
  • Accompagnement des porteurs de projets agricoles, notamment hors cadre familial.
  • Élaboration de programmes alimentaires pour un approvisionnement local et accessible.
  • Promotion du tourisme vert et des activités d’accueil en milieu rural.
  • Développement économique et préservation du patrimoine naturel.
  • Adaptation au changement climatique (par exemple : incendies, forêts, montagne, réhabilitation d’espaces verts dans les milieux urbains…).
  • Diversification des activités agricoles.

Les métiers de service dans l‘aménagement du territoire couvrent différents domaines :

L’emploi dans l’aménagement du territoire concerne une variété d’acteurs aussi bien dans le domaine public, privés ou associatifs.

Les champs d’actions sont multiples :

  • Développement local : aménagement du territoire, circuits courts, services pour dynamiser la vie sociale.
  • Tourisme : accueil, restauration, visites.
  • Gestion du patrimoine culturel et naturel : entretien, restauration, réhabilitation, mise en valeur.
  • Animation et accompagnement des acteurs locaux dans les choix stratégiques.
  • Vente : développement des commerces de proximité, circuits courts, labels de qualité.
  • Protection des milieux naturels : sensibilisation environnementale, projets agro-environnementaux.
  • Conseil aux agriculteurs : diversification, transformation de produits.
  • Services aux personnes et aux entreprises.

Les exploitations agricoles, parties prenantes :

Les exploitations agricoles jouent un rôle clé dans le développement rural, notamment via les circuits courts et la diversification des activités. Ces actions favorisent ainsi la dynamique locale, augmentent les revenus des agriculteurs et limitent l’impact environnemental.

  • La vente en circuits courts ou vente directe.

Les circuits courts proposent des produits locaux de qualité, en vente directe (paniers, drive fermier, cueillette, vente à la ferme) ou indirecte (magasins, plateformes de producteurs).

En 2020, 20 % des exploitations en France vendent en direct, selon une étude Agreste du service de statistiques du ministère de l’agriculture 

Les produits principalement vendus en circuits court restent les fruits, légumes et fromages. Mais n’oublions pas également en vente directe, le miel, les olives et huile d’olives ou encore la viande et le vin.

Les lieux de ventes les plus prisés en circuit court restent la vente à la ferme, en commerces détaillants et sur les marchés.

En 2025, Le 5e Baromètre de Pourdebon, réalisé en collaboration avec Kanta, montre cependant une légère baisse de la consommation des produits en vente direct. Cette situation serait expliquée par des facteurs économiques (prix plus élevé que ceux pratiqués dans la grande distribution, peu favorable dans un contexte économique complexe)

Sources : Agence Bio – Baromètre des produits biologiques en France, 2022

Etudes agreste de 2020Circuit court et baromètre 2025 : les attentes des français

  • L’agritourisme, y compris le tourisme du savoir-faire, permet de découvrir et valoriser les territoires ruraux, les métiers et les produits souvent méconnus. Les activités incluent également la visite d’exploitations, les échanges avec les agriculteurs, les ateliers, la dégustation et l’achat de produits locaux. En 2022, le tourisme du savoir-faire a attiré 20 millions de visiteurs dans 3 500 entreprises.

L’étude de l’INSEE de 2023 présente 20% d’augmentation pour les revenus générés par l’agritourisme entre 2020 et 2023

11 146 exploitations diversifiées en agritourisme en France en 2020

(chiffre du rapport « l’agritourisme en chiffres clés – CDAF »)

C’est une activité qui s’inscrit dans la tendance de « prendre du temps » : slow tourisme

  • L’oenologie a attiré, en 2023 en France, 12 millions d’œnotourismes, 33,6 millions de visites dans les lieux dédiés au vin (1ere région Nouvelle aquitaine) (Source : atour France , Infographie L’œnotourisme en France 2023-24)
  • La vente de produits artisanaux fabriqués à partir de matières premières agricoles propose une utilisation éco-responsable et enrichit l’offre de produits locaux. Cela inclut des articles tels que la laine feutrée, le coton, la soie, les savons artisanaux, les cosmétiques et les objets décoratifs.

Le développement territorial dans les territoires ruraux mais pas que …

Les villes : de plus en plus engagées dans le bien être des habitants et de l’environnement ! 

Les enjeux sociétaux et changements climatiques demandent une prise de conscience et implication des zones urbaines. Les territoires s’appliquent de plus en plus à gérer les espaces urbains avec des pratiques plus écologiques et innovantes : végétalisation des toits, aménagement de jardin plus propice à la cohésion sociale, aménagements pour encourager la mobilité douce, construction ou réhabilitation de bâtiments avec un impact environnemental faible, développement des écoquartiers…

Les objectifs sont de rendre nos villes durables et attractives :

  • Contribuer et favoriser la qualité de vie : en aménageant des espaces verts de façon plus « responsable » avec des infrastructures conçues et adaptées
  • Protéger et préserver l’environnement 
  •  Gérer les ressources (porter une attention aux sols, ressources énergétiques et naturelles).

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