Enseignement supérieur : vers une stabilisation des effectifs à l’horizon 2033

Publié le 27 juin 2025
Temps de lecture estimé : 2 min

Selon les dernières projections du ministère de l’Enseignement supérieur, les effectifs étudiants devraient atteindre un plateau autour de 3,1 millions d’inscriptions d’ici 2033. Cette évolution résulte d’une combinaison de facteurs démographiques et d’une diversification des parcours post-bac.  

Après une reprise amorcée à la rentrée 2023, le nombre d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur a de nouveau augmenté en 2024, franchissant le seuil des 3 millions d’inscriptions. Cette progression, estimée à +47 700 étudiants, est portée par l’augmentation du nombre de bacheliers et une hausse du taux de poursuite d’études, notamment en STS (Sciences Technologie Santé), en classes prépa et formations de master, détaille une note du ministère de l’enseignement supérieur publiée le 19 mai 2025. 

Vers une baisse du nombre de collégiens et lycéens 

À court terme, ces dynamiques devraient se prolonger, mais le rythme de croissance s’atténuerait progressivement à partir de 2025, pour atteindre un palier autour de 3,1 millions d’étudiants à l’horizon 2028. À partir de 2030, l’étude projette une stabilisation des effectifs autour de 3,1 millions d’étudiants et pointe  »une stagnation, voire une légère baisse des effectifs, sous l’effet d’une diminution du nombre de bacheliers du fait de la démographie. »  

Une autre note publiée en mars dernier table en effet sur une baisse de plus en plus importante des effectifs de collégiens et de lycéens à partir de 2026 : – 34 000 élèves en 2026, puis – 49 000 en 2027, – 66 000 en 2028 et – 68 000 en 2029 (soit -226 000 élèves par rapport à la rentrée 2024). Elle porterait principalement sur le collège et toucherait aussi la voie professionnelle du lycée dès 2027. 

Toutefois, cette tendance serait en partie compensée par la progression continue des taux de poursuite post-bac et par la diversification des parcours. Les formations non universitaires, telles que les STS en apprentissage, les écoles de commerce et d’ingénieurs, ainsi que les formations paramédicales et sociales, continueraient de tirer la croissance. En revanche, les formations universitaires, notamment les licences générales, seraient plus directement exposées à l’effet démographique. Elles devraient ainsi accueillir moins d’étudiants, à l’exception des licences scientifiques hors parcours d’accès spécifique santé (PASS). 

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