Salaire, bonne ambiance de travail et temps libre : les clés pour rendre les jeunes heureux au travail

Publié le 15 avril 2025
Temps de lecture estimé : 3 min

Le Groupe ISC Paris présente vint de publier la dernière édition de son baromètre sur le bonheur au travail vu par les jeunes de 18-24 ans, réalisé avec l’institut d’études BVA Xsight. Les résultats confirment l’évolution des attentes des jeunes en matière de bien-être au travail, d’équilibre vie professionnelle-personnelle. Cette année, l’étude s’est également intéressée à la façon dont les jeunes perçoivent le déploiement de l’intelligence artificielle. 

Selon le dernier baromètre ISC Paris/BVA Xsigh publié le 4 mars dernier, les jeunes de la génération Z accordent une importance particulière à l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Selon l’étude, 43% des jeunes actifs considèrent le temps libre pour la vie personnelle comme un élément fondamental dans la conception de leur emploi idéal. De plus, l’ambiance de travail est citée par 32% des répondants comme un critère déterminant dans le choix professionnel. La rémunération reste toutefois en tête des priorités pour 44% des jeunes interrogés.  

Cette quête d’équilibre et de bien-être se reflète également dans leurs attentes envers les employeurs. Ainsi, 86% des jeunes considèrent le bien-être des salariés comme un indicateur clé de la performance d’une entreprise. De plus, 16% privilégient les entreprises attentives au bien-être lors de leur choix d’employeur, devant celles mettant en avant leurs valeurs (13%) ou leurs engagements en responsabilité sociétale des entreprises (9%).  

Des aspirations qui évoluent  

Selon l’étude, les jeunes se détournent progressivement du secteur public (9%, -5 pts depuis 2022) et des petites entreprises (7%, -2 pts), préférant des structures offrant davantage d’opportunités et de rémunération. L’engagement RSE perd aussi en importance dans le choix d’un employeur (13%, -3 pts), au profit de critères plus personnels comme l’équilibre de vie et le salaire.  

Par ailleurs, la fidélisation devient un enjeu majeur : seuls 59% des jeunes considèrent le CDI comme un objectif prioritaire (-4 pts). « Enfin, des critères autrefois valorisés, comme une hiérarchie peu pesante (-4 pts) et les valeurs d’entreprise (-3 pts), perdent de leur influence, traduisant une approche plus pragmatique et individualiste du travail où les jeunes privilégient des éléments tangibles comme la rémunération et l’équilibre vie pro/perso au détriment d’engagements plus symboliques » souligne l’ISC Paris. 

Quels sont leur rapport à l’IA ? 

L’intelligence artificielle suscite des sentiments partagés chez les jeunes. Près de la moitié d’entre eux ressentent de l’inquiétude ou de l’incertitude face à son impact sur le monde du travail, et 40% estiment ne pas être suffisamment préparés à son utilisation. Ces préoccupations portent sur la vulnérabilité de certains emplois face à l’automatisation, mais aussi sur le manque de formation adaptée : 64% des jeunes considèrent qu’ils manquent de connaissances ou de compétences sur le sujet.  

Pourtant, l’IA est aussi perçue comme un levier de développement. 60% des jeunes estiment qu’elle leur permettra d’optimiser leur temps, 48% de s’autoformer, et 48% d’être plus créatifs.  

Source : ISC Paris 

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