Chargé d’oenotourisme F/H
On compte sur le Chargé d’oenotourisme pour…
- Structurer et dynamiser l’offre oenotouristique
- Prospecter et animer un réseau de partenaires locaux
- Planifier, organiser et animer des visites
- Rédiger des supports de communication
- Réaliser une veille de l’offre locale existante
- Imaginer et créer des prestations oenotouristiques pour le grand public et les professionnels
Son profil
- Bonnes connaissances du secteur vitivinicoles
- Qualités rédactionnelles
- Sens de l’accueil et de la satisfaction client
- Créatif
- Aisance relationnelle
- Goût pour le travail en équipe
Les formations possibles
- Bac +2 à Bac +5 en viticulture-oenologie, tourisme, communication, marketing…
- Licence pro oenotourisme
- Master « Économie du vin, oenotourisme et interculturalité »
- Formations qualifiantes en oenotourisme (CS, SIL…)
N.B. : la maîtrise de langues étrangères est très souvent exigée. Le suivi de formation type WSET (Wine & Spirit Education Trust) est apprécié.
Où exercer ?
Dans un domaine viticole, dans une coopérative viticole, pour un syndicat viticole…
Quelle rémunération ?
Entre 20 et 39 K€. La rémunération varie selon la taille de la structure et selon les autres missions liées au poste (communication, marketing, commerce…)
Les perspectives d’évolution
Créer sa propre entreprise dédiée à l’oenotourisme : Découvrez le métier de Caroline en vidéo
Témoignages
Caroline Torland, responsable oenotourisme et communication : « Créativité, flexibilité et curiosité »
Depuis 2019, Caroline Torland est responsable oenotourisme et communication à la cave des Vignerons de Buxy (71). Pourtant, rien ne la prédestinait à un tel métier. Après une formation d’historienne de l’art et plusieurs années à travailler dans des maisons d’édition, puis dans un bureau d’attachés de presse en région parisienne, elle quitte la capitale pour devenir chargée de mission tourisme et communication dans un syndicat mixte de pays en Bourgogne. « Durant mes douze années à ce poste, j’ai vu émerger un vrai développement de l’oenotourisme : j’ai organisé les premières rencontres régionales de l’oenotourisme en 2012, j’ai porté la candidature au label Vignobles & découvertes pour les côtes chalonnaises… » De plus en plus intéressée par le sujet, Caroline Torland décide de passer, en 2015, un DU « vin, culture et oenotourisme » à l’Institut de la vigne et du vin de Dijon, mais sans ambition particulière. Jusqu’au jour où arrive, sur son bureau, le dossier de demande de subvention d’un projet oenotouristique de la cave de Buxy. « Quand je les ai rencontrés, je leur ai dit : “Le jour où vous cherchez quelqu’un pour développer ce projet, je serai intéressée !” Et c’est ainsi que j’ai été recrutée à ce poste en 2019. » Sur la partie oenotourisme, elle a pour mission de monter des offres packagées pour le grand public : « J’essaie de déployer un univers oenotouristique qui mêle tradition et innovation : des journées portes ouvertes, des visites de l’outil de production et des événements plus atypiques, comme les Apéritifs flottants, qui allient accords mets-vins et balade sur la Saône, ou encore les Apéritifs mystères, durant lesquels vous réservez un thème (vin et cinéma, vin et son…) sans en savoir plus. Le jour J, on vous envoie l’adresse (souvent un endroit magique !) où se déroule une soirée accords lieu-mets-vins… Notre offre est variée et nous sommes aussi capables de faire du sur-mesure. Le vin est un objet culturel que l’on peut rattacher à quasiment tous les domaines. C’est ce qui m’anime dans mon métier. » Caroline Torland s’attache aussi à développer l’offre du tourisme d’affaires, la cave ayant investi dans un espace de 300 m² pour l’accueil de séminaires. Selon elle, son métier requiert plusieurs qualités essentielles : la créativité, la flexibilité pour savoir s’adapter à des types de clients très différents, la curiosité pour savoir ce qui se passe ailleurs et hors de nos frontières, une excellente organisation, un goût pour le travail en équipe et, évidemment, une réelle passion pour le vin . « Il faut aimer déguster ce produit, savoir en parler, connaître son histoire… Pour cela, mon DU m’a beaucoup appris sur l’histoire de la viticulture, le cycle de la vigne et du vin, de la terre jusqu’au verre… Ces connaissances sont essentielles pour nous aider à imaginer des choses et à créer des univers autour de nos produits. » Enfin, elle précise que la maîtrise d’une, voire deux langues étrangères, est un vrai plus pour évoluer dans ce métier.
Rémi Marlin, directeur général des Vignerons de Buxy : « Notre chargée d’oenotourisme est l’ambassadrice de notre philosophie d’entreprise »
« Le recrutement de Caroline a coïncidé avec la création, en 2019, de notre nouvel espace d’accueil : la maison de Millebuis. Nous avions depuis toujours une tradition d’accueil liée à notre activité de vente directe, mais nous avons décidé de “professionnaliser” notre activité oenotouristique. Nous avons donc cherché une personne capable de gérer deux missions très liées : la communication et l’oenotourisme. Pour ce type de poste, les qualités attendues sont nombreuses : être passionné par les gens et l’accueil, être créatif, savoir conduire des projets réalistes d’un point de vue économique et logistique, être doté d’une belle “plume” pour écrire tout l’imaginaire autour de nos “packages”, avoir une grande capacité d’écoute pour comprendre les attentes du public et faire évoluer nos offres… Il faut aussi faire preuve de leadership. Enfin, le chargé d’oenotourisme doit évidemment bien connaître le milieu du vin. En tant qu’ambassadeur de nos vignerons et de l’ensemble des métiers de notre cave, il doit être capable de transmettre la culture, les savoir-faire et toute la philosophie de notre cave. »
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